Alexandre Alpeyrie ou l'expression lyrique d'un handicap psychique
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La poussière recouvre d'un nuage opaque,
En un vent tournoyant,
Les idées disparues
Que je cherche à retenir...
Djinns, créatures mythologiques,
Défient la logique
D'une vie perdue
Et ici, dans ce désert,
Je révise en silence
Les coups de cimeterre
Qui m'ouvrent la panse
Je parle des souvenirs, bien-sûr,
Vous l'aurez compris
Pourquoi le passé semble-t'il si beau
À l'orgueil blessé
D'un ancien damoiseau
Dépecé
Par de noirs corbeaux.
Le cadavre git, face contre terre
Et trouve encore la force
De souffrir un peu...
Les coups de becs se font intenses
Quand ils pénètrent ma panse
Est-ce un cauchemar ? Non tout est vrai :
Je n'ai pas encore trépassé.
Cette psychotique à la peau mangée par la gale
Me disait
"Tu m'intéresses..."
Il est des choses qu'on oublie, il est des choses qui restent
Mais jamais je n'ai osé répondre
Aux poules sales, qui ont des œufs plein le ventre
Et qui attendent, la panse offerte,
Qu'on les féconde.
La vie est définitivement ennemie de la mort
Son inverse exécrable
Qui pose sur la table
Des organes encore fumants
Qui meurent, lentement...
Les Enfers
Check my brain
Sors de là...!!
L'homme-poubelle
Nous sommes les monstres.
Des appétits auxquels vous n'entendez rien
Grossissent nos ventres laids. Honteux que nous sommes
Nous mourrons vite, mais
Nos vies vous aveuglent comme un éclair méchant
Quand la gorge siffle d'avoir trop fumé
Quand le corps trop repu devient laid
Pesant plus de cent, poids des années
Alors la plume chatouille nos cervelles malades
Et nous hurlons de nos bics usés
Sur du papier de cabinets
Des fleurs mauvaises, malodorantes. Mais attirantes comme le suicide
Le miroir est l'ennemi du vampire
Mais, n'ayant personne à se mettre sous la dent,
Nous errons sans vergogne, morts-vivants,
Le tombeau est le seul lit que nous connaissons
Car nos matelas sont agités
De rêves mauvais
Nous sommes les monstres...
Et ça nous plait
Et si Lérot était ma mère ?!?...
Prise de conscience / entrée de Dieu
Dépersonnalisation
Plus hauts que le ciel
Landscape 1
Un mauvais médecin
Le fumeur
Le Stress et l'Emotion
Le Stress et l'Emotion s'étaient donné
Rendez-vous dans un café
Le Stress pour l'occasion s'était paré
Des apanages de la société
Il avait telle allure qu'on ne pouvait douter
De son sérieux :
- Travail, vertu et vices enfouis
- Tonnes de déchets, argent clinquant
...Il portait les vêtements convenables
De la Mode, rébellion sage que tout un chacun suit pour correspondre en un même point
Là où est la limite du "bien", là où le mauvais goût s'écarte
Pour s'installer un peu plus loin
Pour s'écarter encore...
Et cætera...
Le Stress était, comme toujours, en retard et son discours
était sérieux et cependant
On y trouvait des choses étranges
Pour lui le temps, omniprésent
Pouvait se perdre, il en avait très peur
Ses yeux paniqués cherchaient l'heure.
Étrangement, la sienne était fuyante et pouvait passer
Sans qu'on s'en rende compte...
Il faisait cas de politique, de son emploi de ce à quoi il était utilisé
Il était fier d'avoir un maître
Ne songeant à se révolter
Que dans des urnes appropriées
Pour qu'un maître, plus haut encore
Mette tous les autres d'accord.
Il vaquait à des affaires sérieuses
La vente de "choses" et de "trucs" lui importaient énormément
Surtout le cours du "machin" l'inquiétait
Ah oui, assurément le Stress en imposait.
En face de lui : l'Emotion
Belle forcément et forcément tentatrice
Ses formes lourdes étaient accueillantes
On s'y sentait libre de vivre une nouvelle vie, renaître d'une nouvelle jeunesse
Elle était le gage que jamais le bonheur ne cesse
Sans maquillage elle avait des couleurs naturelles qui pouvaient être si fortes et si
intenses
Qu'elles pouvaient dérégler les sens
Son parfum, surtout, était lourd.
Il sentait fort le calme sourd
Le même que l'on entend cogner
À la poitrine des corps aimés
Elle inspirait par la paresse
Et expirait par la curiosité
Assurément elle était volupté
Et montait fort à la tête
L'émotion était une fête
Dont la fin touchait l'éternité
Le stress la regarda et tomba amoureux
Mais elle lui dit:" si tu me veux
Il te faudra rester encore
Oublier ton monde
Oublier...
Viens...respire contre mon sein
Ce parfum terrifiant et magnifique
Qui désormais sera ta nourriture
Et le gage que tu me sois soumis. "
Il perdit un instant connaissance,
Vécu en une seconde des vies intenses
Puis, quand il eut fini,
Il se rhabilla et parti.
Laissant sur la commode
Un peu d'argent...
Suaire
Peut-être la nuit
Mauvais réveil
Paysage rouillé
Les mauvais mots
Mouvement / pensée
Rage contenue au moment précis où elle explose
Jasper
Ça-y-est ... Ça me reprend... Ce vieux spleen que je croyais enfoui...
Huuum.. S'extirpe... Au lever du soleil
Ahhhhh qu'il est bon de se sentir enfin soi-même !
Le démon qui me rongeait jadis a repris sa place sur mes épaules ..
"Sale vieux singe bouffeur d'organes" il me tend un biscuit d'éternité
Pour apaiser ma faim-massacre en mille voluptés
Je le vois il porte le nom de l'Envie
Péché mortel jamais assouvi
Il râle à mon oreille les mots que j'écris
Toi qui es si belle ... Pourquoi est-tu si loin de moi partie. D'échec en échec je déplace la Dame. En
avant, en arrière, ou bien en diagonale
Allez, va ! J'ai bien assez vécu.
Pourquoi me tournes-tu vers la nourriture ?
Moi qui, à l'intérieur, ne suis que pourriture.
Pourquoi pousses-tu vers moi l'assiette bonne
Qui donne des forces à l'honnête homme
Sans qu'il s'en trouve raidi,
Par l'Envie
Sur son épaule
Accroupie
Mais enfin ! Un enfant trouverait la solution !!
Il n'y a dans cette vie nulle place pour la passion
Fruit érotique aux entrailles acides
Douloureux à croquer il n'est pourtant pas dangereux
Tu peux y aller, mon frère, celle-là est une femelle
Je crois personnellement qu'il n'y en a pas de plus BELLE
Et m'en retourne sans aucun espoir ( ah... L'Espoir : quel ennui )
Vers mon indicible, inexorable étant un mot banal, tu l'auras compris...
En retournant vers les les punitions de ma vie
JE N'APPELLERAI JAMAIS CELA LA VIE !!!
Et la Mort, concept inconnu, n'a à mes yeux aucune vertu.
Je préfère encore rêver
Une cigarette à la main
Flâner dans ma tête
En fête
Le matin.
Big calm ?!?
ROUGH
Fear of the dark
La Poétesse
The Superstar
La Peur
À ALLAN TURING
Quand on est faible
Par la force des choses
Jusque dans la mort
J'adore
Cette violence qui me prend à la gorge
Frappant jusqu'aux larmes humides
Sans rien ?
Oh si la rage a un sens ...
Ne vois-tu pas ce que font les hommes
À d'autres hommes ?
Et je ne parle pas de l'amour...
Ta petite haine imbécile
Tu la tiens entre tes jambes, monsieur
Puis-je prendre la parole ?
M'accorderez-vous un instant ?
Pour dénoncer
Pour tenter
D'expliquer
L'inexcusable ....
Velléité des hommes
À tondre la crinière du Lion
Celui-là même qui ne peut tenir au ciel
Que par les cheveux...
Vas-tu lui couper ce qui fait mal ?
À ce désormais misérable animal ?
Lui qui ne connu point la gloire ?
Que vas-tu rajouter à son histoire ?
J'attends ta réponse avec la sérénité
Des condamnés
Celle que, d'une main, tu tiens, au creux de ta main, dans ta main
Inspiré par de noirs desseins.
Maintenant ! Viens !
Misérable... Misérable histoire ...
Viens t'étendre comme la pute fatiguée
De tes jouissances autorisées
Viens le faire. Viens tuer.
Ce qui reste de ce qui te fait si peur
Que tu déchaînas sur moi
Ta fureur...
Me Eat Meat
Peu de moi
Dans la vie
Qui s'ennuie
Mais essaye avec la force des esclaves qui poussent la roue des temps immémoriaux
Puis retombe
Et fait " flic, floc"
Comme la pluie
Qui s'arrête
Et regrette la force avec laquelle elle terrorisait les vivants de ses trombes écrasantes
Et puis rien
Que des larmes
Font le bruit
De la pluie
Sans orage pour faire naître des cauchemars étranges dans les cerveaux tout neufs des petits enfants terrorisés par les hordes de monstres qui envahissent leurs esprits
Et la nuit
Lourde et calme
Les habitudes
Lentement
S'installent
Je suis couché
Près de la femme
Je lis, j'écris
Et elle, elle compte
Les petits pas
La petite vie
Pas très envie
Tout cet ennui
Moi je m'endors et la merveille qui se rassemble dans les giclées des neurotransmetteurs liquides de mon cerveau qui tremble de milliers de sommeils plus beaux que toutes les vies valent et
dévalent les pentes ( remontantes) de ce sublime esprit qui branche son sexe dans la prise femelle d'un orgasme épileptique que l'on appelle
Le rêve ........
Post coïtum, animal triste
Petit chimiste
Grand créateur
Relaxation
Choc !!
Mille sommeils ont pénétré mon cerveau
Et maintenant il faut se forcer à écrire
À cœur mourant rien d'impossible
Dans l'inévitable bolide des sens
À la vitesse autorisée
L'ennui est l'ennemi à observer
Mais c'est à partir du sang multiplié par deux
Que le corps et l'esprit deviennent amoureux
En dessous des normales de saison
Le temps est triste, appelle au suicide
Seule, de la lumière, l'irradiation
Interpelle les plaisants ganglions
Qui est tu lobe préfrontal ?
Un bien sage animal
Assurément
Mais j'aime aussi quand l'ennui me pique de son aiguille
Il agit comme un léger chatouillement
Et réveille mieux l'esprit endormi
Que bien des excitants
À cinq heures de l'après-midi
Huit heures du soir, ou en pleine nuit
L'espoir s'est nourri de l'esprit
D'un cerveau, animal endormi
C'est alors que le rêve se fait jour
Juste avant
La nuit
Tombée ....
Tue moi
Negative creep
Boire ce qu'Alice jusqu'à la lie
M'a donné d'elle, Ô que jamais
Je n'oublie ( méandres de MA folie)
Le mur de Planck est derrière moi
Et me pousse sans que je puisse
Y forer un espace et m'y glisser
Alice.... mépris... réalité
La femme est soit sublime soit une mère de trop
On m'a choisi et j'ai obéi à ma lâcheté
Mon beau pantalon de soie blanche moucheté
Par les règles qui détruisent mes nuits
À dormir pour rêver, je dis :" OK"
Bien que je préfère le jour, sans vouloir vous offenser
La lumière et la nature m'ennuient
Mais je n'y suis pas dérangé
La laideur de cette ville froide
M'ayant fait fuir les réalités
De la souffrance, mortel baiser
M'aura laissé dans mon lit
Même si le plafond m'interdit
De contempler les étoiles....
désir...
Alien sex friend
Don de ma vie
Pourquoi m'as-tu pris ma vie ?
Comment ça : "qui suis-je pour te parler ainsi "?
Mais je suis ce que tu as voulu, tu m'as fait ainsi...
Pourquoi m'as-tu détruit ?
Je ne suis pas un jouet, si je te lassais il fallait me laisser tranquille partir avec ta bénédiction
C'aurait été la moindre des choses....
Pourquoi m'as tu détruit ?
Qui suis-je pour te parler ainsi ...
Cette phrase n'as de sens que pour celui
Qui a mal façonnée mon âme
Pourquoi souffrir pour te mériter ....
Pourquoi m'as tu jeté ainsi ?
Sur le bord du chemin, laissé
Un vieux jouet fatigué
Aimerait croiser le chemin d'un enfant
Moins gâté...
Soudain je comprends l'esthétique !!!
La Femme qui m'a voulu pour époux
Fut le dard qui réveille
Le très sain jus de la treille
Elle m'a vu, Elle !!
Quand le frère rejette le frère
Quand la mère rejette le père
Quand l'ami se moque de l'ami
Quand Dieu même te déteste....
Seule une personne humaine qui est née pour souffrir
Peut alors devenir
Le frère complice
Le lien entre le père et la mère
La distance avec l'ami qui revient
Et celle qui te recrée
Meilleur
Tous les dieux de l'Olympe se sont transformés
L'un est ma maison, l'autre est mon chien, cette déesse là est ma femme !!
Il y a des gens, des enfants, de la vie !!
Un avenir aussi
Quelque chose de solide à quoi s'accrocher
Un morceau de bois flottant devient barque qui rassure, puis galion puissant !!